vendredi 25 décembre 2009

Pour mes copines ...

Spéciale dédicace pour vous ....

Bonnes fêtes à vous toutes, en famille, en France, avec les pingouins, la neige, le soleil, les turcs moustachus, les beaux surfeurs australiens ....



[vous reprenez le texte du précédent message et vous rajoutez la petite fin spéciale pour vous ..]

Joyeux Noël à tous







samedi 19 décembre 2009

Et sinon en novembre (la suite)

Je suis montée en haut d'un minaret un soir où la lune éclairait le Bosphore.
J'ai été malade pendant 2 semaines et j'avais tellement de fièvre que je me prenais pour un gros noeud de fil de fer...

J'ai fait un marathon alimentaire pendant le Bayram, visité le Palais de Dolmabahce et je suis allée à l'opéra où il y avait des gros turcs moustachus avec des perruques « Louis 16 »...

Et sinon en novembre...

J'ai vu de mon balcon la rue s'arrêter pendant 5 minutes pour célébrer le 71ème anniversaire de mort d'Atatürk.
J'ai essayé d'expliquer à Siva, la petite de ma famille, que les français n'avaient rien contre Atatürk mais que ce n'était pas un personnage contral de leur histoire... « mouais », j'ai aussi essayé d'expliquer à Sivas que le verbe être en anglais était quelque chose qui se conjuguait différement selon les personnes ... « Is you sure ? »... Professeur est à rayer de ma liste des métiers...

J'ai fait des ballades, j'ai acheté des bottes et il y a un monsieur dans la rue qui voulait prendre mes bottes et jambes en photos en photos mais il voulait que je lui marche dessus pendant qu'il s'allongeait par terre et prenait la photo en contre-plongée, c'était pour sa « collection personnelle" , je suis partie en courant...
J'ai vu des femmes qui faisaient cuire un mouton entier sur un petit barbecue dans les rues de Tarlabasi.
J'ai bu pour la première fois un verre de von blanc pas trop mauvais voire bon.

Je suis montée en haut d'un minaret au bord du Bosphore un soir où la lune éclairait le Bosphore.
J'ai été malade pendant 2 semaines et j'avais tellement de fièvre que je me prenais pour un gros noeud de fil de fer...
J'ai fait un marathon alimentaire pendant le Bayram, visité le Palais de Dolmabahce et je suis allée à l'opéra où il y avait des gros turcs moustachus avec des perruques « Louis 16 »...

Déambulations #4: Dimanche après-midi à Eyüp








Une coline où l'on ne peut pas construire alors on décide d'y enterrer les morts.

Partout des tombes tournées vers la Mecque. On peut parfois lire des inscriptions en ottoman ancien. Des tombes simples. Une stèle de pierre aux formes légères, pas de rêvètement de pierre imposant. Ici, les arbres et les fleurs poussent. Des familles viennent réciter des prières pour leurs morts, des hommes avec des pioches proposent aux familles de nettoyer les tombes envahies par la nature. Il est 4h et la lumière est déjà basse. Les couleurs changent. Les stèles de marbre deviennent roses. On peut alors monter encore plus pour atteindre le sommet de la coline.
En haut, le café Pierre Loti. De là, on domine la Corne d'Or, aperçoit les building de Levent au loin et distingue le pont de Galata. On contemple la vue autour d'un thé ou d'un salep, boisson chaude à base de lait, d'orchidée et de canelle très appréciée en hiver par les stambouliottes. Un peu à l'écart des cafés, une maison bricolée. Dans le jardin, une tombe importante pour les alévis. Un homme qui aurait été proche du prophète. On rentre dans le petit jardin pour prière et on en resort en marche arrière, toujours face à la tombe. Les membres de la communauté Alévie se retrouvent dans cette maison parfois le dimanche après-midi. Chacun apporte un petit quelque chose. On discute, on boit le thé. J'ai à peine le temps de lancer un bonjour que je me retrouve assise parmi les femmes, une assiette de bulgur dans la main gauche, un verre de thé dans la droite. Elles m'expliquent leur culte. Je suis invitée à revenir pour discuter un autre dimanche après-midi.
La nuit est tombée. Je redescend la montagne et arrive dans le quatier d'Eyüp, lieu de culte pour les musulmans. Peu de touristes, beaucoup de femmes voilées, des familles qui se promènent et viennent se faire photographier devant la fontaine. « Un coran acheté, le deuxième offert » peut on lire sur les étales...

Déambulations # 3: De l'autre côté du Bosphore









Une balade d'un jour de l'autre côté du Bosphore, à la découverte du quartier d'Üsküdar. Pas de touristes, un peu traditionnel, quartier résidentiel et tranquille. Thé sur le pont du bateau, emmitouflée, le vent qui fait venir les larmes au coin des yeux..




Des résidences privées qui se construisent le long du bord de mer et puis plus loin, au détour de quelques ruelles, des petites maisons. Beaucoup de mosquées dont celle accrochée sur le bord de l'eau, face au Palai de Dolmabahçe, endroit devenu un "spot" pour les pêcheurs de la rive asiatique. Le ciel un peu gris et les nuages viennent danser avec les minarets.












Des parcs et des aires de jeux. Des mamans assises sur des bancs qui surveillent les enfants, des jeunes papas qui font du tobogan avec eux... Les feuilles oranges un peu partout. Des garçons envoyés par leur mère acheter le pain et quelques clémentines à l'épicerie du coin de la rue. Des ruelles tranquilles et paisibles dans ce quartier sur les hauteurs d'Üsküdar.

On redescend quelques rues et on retrouve l'agitation. Mais une agitation moins frénétique. L'athmosphère reste plus familiale. Moins pour ne pas dire pas touristique. Le marché sur la place. Un thé pris avec un commercant. Nous allons manger une patisserie. Je découvre « l'asure », un dessert qui nous viendrait de Nöé. Celui-ci, une fois sur l'arche, aurait demandé à tous les animaux de donner un ingrédient: figue, datte, abricot, canelle, lait, farine, fruits rouges, sucre, pistache... et tout ça, ca fait de l'asure, un truc un peu bizarre mais pas mauvais. Surtout un dessert que l'on fait en quantité pour ensuite le partager avec ses proches, ses voisins...








Dernière balade sur le bord de mer avant de reprendre le bateau pour retourner de l'autre côté du Bosphore, là où l'agitation est plus forte, surtout le samedi après midi. Une petite pause de tranquilité dans un lieu où, même si on distingue encore les buildings qui ne sont finallement que de l'autre côté du Bosphore, possède une athmosphère particulière et une identité bien à lui..